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abstract:
Usefulness of Canadian Public Health Insurance Administrative Databases to Assess Breast and Ovarian Cancer Screening Imaging Technologies for BRCA1/2 Mutation Carriers
16 June 2016
2016 Canadian Association of Radiologists
Purpose
In
Canada, recommendations for clinical management of hereditary breast
and ovarian cancer among individuals carrying a deleterious BRCA1 or BRCA2
mutation have been available since 2007. Eight years later, very little
is known about the uptake of screening and risk-reduction measures in
this population. Because Canada's public health care system falls under
provincial jurisdictions, using provincial health care administrative
databases appears a valuable option to assess management of BRCA1/2
mutation carriers. The objective was to explore the usefulness of
public health insurance administrative databases in British Columbia,
Ontario, and Quebec to assess management after BRCA1/2 genetic testing.
Methods
Official
public health insurance documents were considered potentially useful if
they had specific procedure codes, and pertained to procedures
performed in the public and private health care systems.
Results
All
3 administrative databases have specific procedures codes for
mammography and breast ultrasounds. Only Quebec and Ontario have a
specific procedure code for breast magnetic resonance imaging. It is
impossible to assess, on an individual basis, the frequency of others
screening exams, with the exception of CA-125 testing in British
Columbia. Screenings done in private practice are excluded from the
administrative databases unless covered by special agreements for
reimbursement, such as all breast imaging exams in Ontario and
mammograms in British Columbia and Quebec. There are no specific
procedure codes for risk-reduction surgeries for breast and ovarian
cancer.
Conclusion
Population-based
assessment of breast and ovarian cancer risk management strategies
other than mammographic screening, using only administrative data, is
currently challenging in the 3 Canadian provinces studied.
Résumé
Objectif
Des
recommandations sur la prise en charge clinique du cancer du sein et du
cancer de l'ovaire héréditaires chez les personnes exprimant une
mutation délétère des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont été
formulées au Canada en 2007. Huit ans plus tard, on en sait très peu sur
l'adoption des activités de dépistage et des mesures d'atténuation des
risques dans cette population. Puisque le système de santé public du
Canada relève des provinces et des territoires, il pourait être
judicieux d'utiliser les bases de données administratives des régimes
d'assurance maladie provinciaux pour évaluer la prise en charge des
porteurs d'une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2.
L'objectif consiste à déterminer si les bases de données administratives
du régime public d'assurance maladie de la Colombie-Britannique, de
l’Ontario et du Québec peuvent servir pour évaluer la prise en charge
des porteurs après le dépistage génétique pour la mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2.
Méthodes
Les
documents officiels des régimes publics d'assurance maladie ont été
considérés comme étant susceptibles d’être utiles s'ils contenaient des
codes d'intervention précis et visaient des interventions réalisées dans
les systèmes de santé publics et au privé.
Résultats
Les
trois bases de données administratives utilisent des codes
d'intervention précis pour les mammographies et les échographies du
sein. Seuls le Québec et l’Ontario ont établi un code d'intervention
précis pour l'imagerie par résonance magnétique mammaire. Il est par
ailleurs impossible d’évaluer la fréquence individuelle des autres
examens de dépistage, à l'exception du dosage du CA-125 en
Colombie-Britannique. Les examens de dépistage pratiqués en cabinet
privé ne sont pas pris en compte dans les bases de données
administratives à moins d’être admissibles à un remboursement en vertu
de dispositions particulières, par exemple tous les examens d'imagerie
mammaire réalisés en Ontario et les mammographies réalisées en
Colombie-Britannique et au Québec. Aucun code d'intervention précis n'a
été attribué aux interventions chirurgicales visant à réduire les
risques de cancer du sein et de cancer de l'ovaire.
Conclusion
À
l'heure actuelle, il est difficile de s'appuyer uniquement sur les
données administratives pour évaluer les stratégies de gestion des
risques (autres que les mammographies de dépistage) touchant le cancer
du sein et le cancer de l'ovaire dans les trois provinces étudiées.
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